envois des colis
Quand nous avons imaginé notre projet d’entreprise de cosmÉtiques Vercuma, nous avons tout de suite imaginé différents circuits de vente. La vente directe, la vente via des distributeurs et la vente en ligne. Pour les deux premiers circuits de vente, il était très clair que nous avions envie de fonctionner en ultra-local. Pour la vente en ligne, c’est plus compliqué. Nous avons alors voulu faire tout ce qui était possible pour réduire notre empreinte carbone. Nous avons appliquer une démarche zéro-déchet pour les envois de nos cosmétiques.
Cela passait par une profonde réflexion sur quels cartons d’envois et quels éléments de calage utiliser. Très rapidement, nous avons opté pour l’option de récupération et de réutilisation de tous ces éléments d’envois. Nous avons initialement commencé par en récolter à droite à gauche. D’abord, en faisant appel directement aux amis ou via les réseaux sociaux. Au fur et à mesure, nos commandes en ligne ont augmenté et nous avons trouvé d’autres points de ressources pour nos éléments d’envois. Les pharmacies et les supermarchés en regorgent et sont souvent très contents de les donner et de ne pas avoir à les jeter.
Avantages / désavantages
Il est possible de voir des avantages et certains désavantages à cette solution zéro-déchet de récupération et réutilisation d’éléments d’envoi.
L’avantage principal c’est que cette solution est gratuite. Elle est aussi très pratique car on est assuré de trouver tous les éléments d’envois dont on a besoin et aux tailles adaptées aux différents produits cosmétiques dans les commandes. Mais surtout, cette solution est très écologique car elle donne une seconde vie à des éléments d’envoi qui n’en ont souvent qu’une et elle permet de surcroît de ne pas générer plus de nouveaux déchets.
Les désavantages souvent exprimés par des entreprises et certaines marques, c’est que de réutiliser des cartons « c’est pas joli », que le logo de la marque n’y apparaît pas, voire que les éléments d’envois ne sont pas « propres »… Nous avons fait ce choix de récupérer nos éléments d’envois et s’il est vrai que nous n’aurons jamais des cartons imprimé « Vercuma », nous arrivons à trouver des éléments d’envoi très propres. Pour le côté « joli » c’est subjectif. Nous vous laissons en juger.
« zéro-déchet » : appliqué tous les jours dans la vie du labo
Dès lors, la démarche zéro-déchet a été réfléchi pour tous les aspects de la fabrication de nos cosmétiques. Nous avions envie de récupérer et réutiliser tout ce qui était possible pour lui donner une seconde vie. Par conséquent, nous avons appliqué ce principe à beaucoup d’autres choses dans notre fonctionnement au laboratoire.
Par exemple, nous vendons nos savons et shampoing liquides en vrac, aux hôtels ou collectivités dans des bidons de 5L. Ces bidons nous les récupérons tous. Ce sont des bidons de 5L de vinaigre ou d’eau déminéralisée que nous lavons, désinfectons pour être réutilisés comme neuf. De même, les bidons d’huiles de 20L achetés, nous servent à nouveaux pour le stockage des savons et shampoing liquides. Ou alors, des particuliers sur le Vercors les récupérent et les réutilisent pour l’eau de leur potager ou autre.
Un autre exemple : tous nos flacons en verre ambrée de 30mL, 100mL et 500mL. Ces flacons, nous les utilisons pour nos huiles merveilleuses, nos déodorants et nos brumes florales. Mais nous réutilisons tous ces flacons dès lors que nous réussissons à les récupérer. Vous pouvez d’ores et déjà ramener ces contenants dans vos points de vente habituels et nous les récupérerons. Cette année nous allons mettre en place un système de retour des flacons de nos produits achetés sur internet. Un système proche de la consigne mais plus sympathique. Nous vous en dirons bientôt plus…
Le savon de récup’
Enfin, voici un dernier exemple d’une approche zéro-déchet pour la fabrication de cosmétiques. Depuis l’année dernière, nous réutilisons tous les copeaux de savon que nous obtenons quand nous travaillons nos savons : lors du démoulage, lors de la découpe et les chanfreins réalisés sur les bords des savons. Tous ces copeaux sont stockés dans des seaux (récupérés des seaux de crème fraiche de la coopérative laitière), un seau par référence de savon. Quand nous en avons suffisamment, nous pouvons alors fabriquer nos « savons récup’ ». Par exemple, le Savon Soin Ultra-riche pourra être fabriqué avec un tiers de copeaux d’anciens savons soins ultra riche et deux tiers d’un nouveau mélange. Cela permet de revaloriser pleinement ces « déchets » et de proposer un savon à un prix plus bas car le coût de la matière première engagée l’est aussi.